Quand comprendrons-nous que les « écarts de langage » de
JB Aldigé ne sont pas des accidents, mais une politique ? Suivant les
exemples de Trump, de Bolsonaro, de Boris Johnson, de Salvini, de Laurent
Wauquiez, mensonges, insultes (Stasi, milices, menaces physiques à l’égard des
élus), l’objectif est chaque fois le même : jusqu’où peut-on faire reculer
la frontière de la démocratie, du débat politique légitime. Jusqu’où ? Par
exemple comment peut-on déclarer « tant qu’on n’aura pas fermé la gueule
de Nathalie Motsch et François Amigorena, rien n’avancera » sans qu’il y
ait une immense réaction générale, J.B. Aldigé avait liberté de construire son
dépôt d’ordures, d’insulter la presse et les élus. À l’époque, l’élue qui l’avait
le plus encouragé à déverser ses immondices était Maïder Arosteguy : (il
est rugueux, mais il n’a quand même pas construit des camps nazis…).
Ça continue. Tout
le monde condamne des propos insupportables, indigne d’un président de club, Sauf
Maïder Arosteguy. Elle désapprouve. Elle ne condamne pas, elle désapprouve. Et elle
a appelé J.B. Aldigé à ce sujet.
Permettez un souvenir politique.
Quand L’URSS a envahi la Tchécoslovaquie en 1968, la classe politique française
unanime a « condamné » cette invasion. Sauf Georges Marchais,
secrétaire du PCF, qui l’a « désapprouvée ». Et comme Maïder
Arosteguy aujourd’hui, il a appelé Leonid Brejnev « à ce sujet ». À l’intérieur
du PCF, de nombreux militants ont demandé la « condamnation » et pas
la « désapprobation ». En vain.
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