dimanche 24 mai 2020

carpette


Quand comprendrons-nous que les « écarts de langage » de JB Aldigé ne sont pas des accidents, mais une politique ? Suivant les exemples de Trump, de Bolsonaro, de Boris Johnson, de Salvini, de Laurent Wauquiez, mensonges, insultes (Stasi, milices, menaces physiques à l’égard des élus), l’objectif est chaque fois le même : jusqu’où peut-on faire reculer la frontière de la démocratie, du débat politique légitime. Jusqu’où ? Par exemple comment peut-on déclarer « tant qu’on n’aura pas fermé la gueule de Nathalie Motsch et François Amigorena, rien n’avancera » sans qu’il y ait une immense réaction générale, J.B. Aldigé avait liberté de construire son dépôt d’ordures, d’insulter la presse et les élus. À l’époque, l’élue qui l’avait le plus encouragé à déverser ses immondices était Maïder Arosteguy : (il est rugueux, mais il n’a quand même pas construit des camps nazis…).



            Ça continue. Tout le monde condamne des propos insupportables, indigne d’un président de club, Sauf Maïder Arosteguy. Elle désapprouve. Elle ne condamne pas, elle désapprouve. Et elle a appelé J.B. Aldigé à ce sujet.



Permettez un souvenir politique. Quand L’URSS a envahi la Tchécoslovaquie en 1968, la classe politique française unanime a « condamné » cette invasion. Sauf Georges Marchais, secrétaire du PCF, qui l’a « désapprouvée ». Et comme Maïder Arosteguy aujourd’hui, il a appelé Leonid Brejnev « à ce sujet ». À l’intérieur du PCF, de nombreux militants ont demandé la « condamnation » et pas la « désapprobation ». En vain.


De tous de tous les dirigeants politiques en France, seul Georges Marchais était la carpette de Brejnev. De tous les candidats aux élections de Biarritz, la seule carpette de J.B. Aldigé est Maïder Arosteguy.

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