Fin juin deuxième tour des
élections municipales. Le choix est entre deux Biarritz. Celui de Maïder
Arosteguy qui a déjà donné les clés de la ville à J.B. Aldigé, à la famille Gave
et aux actionnaires de l’hôtel du Palais. Quand J.B. Aldigé exhale son opinion
droite extrême, Maïder Arosteguy commente : « il n’a quand même pas
construit Buchenwald et Auschwitz. Quand des journalistes de Mediabask font leur travail de
journalistes, ils sont traités d’agents de la Stasi, la police politique de la RDA,
et le sourire de la candidate s’élargit. Quand la candidate LR traverse un
village où vivent quelques femmes voilées, elle reprend les peurs de Zemmour
sur le grand remplacement. Quand son protégé Aldigé lance des plaisanteries homophobes,
elle garde un grand sourire de connivence.
Voici ce que la candidate LR
a apporté avec elle dans une ville propre, solidaire, tolérante. De la boue, du
racisme, de l’homophobie, des condamnations par la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme,
des mis à l’encan du principal syndicat des Journalistes (le SNJ) et des Bascos
qui luttent contre l’homophobie au Pays Basque. Ses prises de position ont
découragé les militants lepénistes de se présenter aux élections tant ils se sentent
dépassés.
Ajoutons qu’elle porte
plainte au commissariat quand un citoyen la traite d’extrême-droite.
Tout ce qui est écrit ici
peut être vérifié. Rien n’est inventé.
Ses partisans minimisent,
ce n’est pas grave, c’est un détail. Ils ont le droit de refuser de voir. Toutes
les périodes sombres ont été précédées d’acceptations et d’aveuglement.
Permettez-moi d’être inquiet.
Je ne connais aucune autre ville en France qui a importé de l’extrême-droite
les thèmes les plus nauséeux. Aucune.
Cette candidate est
largement en tête au premier tour. Elle est bien placée pour devenir la
première magistrate de Biarritz qui a banalisé la Shoah, accueilli l’homophobie
avec bienveillance, insulté les journalistes, permis en souriant qu’on insulte
les élus de la République.
Il est possible d’empêcher
l’irréparable, cette soirée de cauchemar où les partisans de Maïder Arosteguy se
moqueront derrière les rideaux opaques d’un bistrot, des femmes voilées, de la LICRA,
du SNJ, des Bascos, du Grand Rabbinat de France…
C’est possible si tous ses
adversaires se rassemblent. Guillaume Barucq, Nathalie Motsch et d’autres
forces peuvent, en s’unissant, conserver à Biarritz ses traditions d’ouverture,
sa tolérances, ses solidarités. Le Biarritz que nous aimons.
Chacun d’entre vous peut
contribuer à cette autre voie. D’abord en reproduisant sur la toile, sur
papier, dans les conversations, le portrait grandeur nature de la candidate LR.
Ceux qui ne veulent pas voir resteront aveugles. Mais beaucoup ignorent l’ignominie
qui peut accéder à la mairie. Faites-la connaitre.
Ensuite que chacun d’entre
vous qui veut barrer la route à l’innommable fasse pression sur les candidats en leur disant simplement : vous
serez battus si vous restez divisés, mais rassemblés, vous pouvez l’emporter. Vous
êtes les porteurs du deuxième Biarritz.
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